Groupe Sud Ouest s’engage dans la lutte contre la précarité étudiante - Premium

Dans le cadre de l’ensemble de ses actions autour de la RSE, le Groupe Sud Ouest* met en œuvre une initiative spécifique pour aider à lutter contre la précarité étudiante. « Il s’agit d’un phénomène massif », éclaire Delphine Jacque Vaucamps, responsable de la RSE de GSO, qui cite quelques données statistiques évoquées sur les visuels d’une campagne baptisée « La précarité, ça ne saute pas aux yeux », régulièrement mis en avant lors des différents évènements des filiales du groupe : 90% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté, plus d’une étudiante sur dix est touchée par la précarité menstruelle, plus d’un étudiant sur deux saute régulièrement des repas, un étudiant sur cinq envisage d’arrêter ses études à cause de difficultés financières…Fin 2023, en lien avec Bordeaux Métropole, un appel d’offres dédié à été lancé, à l’issue duquel six associations ont été retenues « pour leurs actions et leur engagement » autour de trois thèmes. Trois d’entre elles sont plus particulièrement actives contre la précarité alimentaire (Linkee, Equipage Solidaire, La Cuvée des Ecolos), deux sur les sujets de santé mentale (Avenir Santé, Les Maux en Bulle) et la dernière sur le sujet du logement (L’ACLEF). Chacune fait l’objet d’une convention particulière, signée avec Sud Ouest Solidarité. « Les six associations sont complémentaires et cherchent à nouer des liens avec les autres afin d’élargir l’offre de services et de mutualiser les moyens », souligne-t-on au sein de Sud Ouest Solidarité, où l’on note leur volonté de créer « un pôle avec Sud Ouest, dans le but de travailler à des actions communes ».Un appel aux donsPour l’ensemble des actions envisagées, Sud Ouest Solidarité a prévu de s’engager à hauteur de 22.500 euros au total. Depuis fin 2023, ce sont déjà quelque 5.000 euros qui ont été réunis par l’association, aussi cette dernière lance-t-elle un appel aux dons, via la plate-forme girondine HelloAsso. « Sud Ouest Solidarité ne retient absolument aucun frais de gestion. Un euro donné sera un euro engagé », martèle Delphine Jacque Vaucamps. Pour amplifier encore cette collecte, plusieurs entreprises ont été contactées. « À partir de 1.000 euros, le donateur est considéré comme “partenaire” de l’opération et sera invité à un évènement à venir », est-il encore souligné. Lors de la première quinzaine d’octobre, il est d’ailleurs prévu d’inviter à témoigner les représentants des associations concernées, mais aussi les entreprises ayant participé à la collecte, qui « diront comment cela s’insère dans leur politique RSE. Cet évènement sera un point d’orgue de cette action », estime Delphine Jacque Vaucamps.Un comité RSE élargiGroupe Sud Ouest a mis en place sa raison d’être, inscrite dans ses statuts en juin 2022. « On insiste sur le lien avec le territoire, l’engagement du groupe sur son environnement ». GSO a ainsi défini trois axes d’engagement, « pour contribuer au dynamisme local et à la transition écologique et solidaire » : l’information, le développement de services et d’initiatives pour créer du lien entre les acteurs du territoire et enfin la mobilisation de ses propres salariés. À cet égard, GSO entend accélérer et se doter d’outils de gouvernance renforcée. Un comité RSE élargi a été mis en place, qui comprend désormais « une quinzaine de salariés volontaires, dans la plupart des filiales du groupe. Cela permettra d’engager plus largement le Groupe Sud Ouest ». Engagé dans la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC), mais aussi pour le CSRD avec le Club des ETI de Nouvelle-Aquitaine, GSO a ainsi enclenché l’élaboration d’une stratégie bas carbone sur l’ensemble de son périmètre. La phase de diagnostic et de mesure est en cours. Le journal Sud Ouest, qui représente 75% des activités du groupe, devrait ainsi être au cœur du plan d’action qui sera déployé.