De la flexibilité au maximum pour les collaborateurs de Sunêlia - Premium

Sunêlia regroupe une quarantaine de campings haut de gamme indépendants en France mais aussi en Europe. Via une licence de marque, Sunêlia offre en échange un accompagnement. « Toute une batterie de services qui vont du commercial au marketing, en passant par tout ce qui est briques technologiques, tout ce qui est digital », explique le président. Avant de devenir en 2005 une structure à part entière, capable de commercialiser et de faire connaître un réseau de campings, « Sunêlia est née comme une association, à l'initiative de quelques campings qui se retrouvaient sur les salons », se remémore Marc Canavaggia.La subvention vélo : la fausse bonne idéeL’entreprise « a eu une croissance assez rapide finalement, parce qu’on a doublé en cinq ans », souligne Marc Canavaggia. Depuis peu dotée d’un Comité social et économique, l’entreprise basée à Bruges a d’abord essayé de créer des espaces de vie « mais c’est vrai qu’on manque clairement de mètres carrés dédiés aux loisirs », constate le dirigeant. « On propose des offres préférentielles sur des gymnases, mais on passera surement une étape supérieure le jour où on aura un peu d’espace dans lequel proposer ce genre de choses », analyse-t-il. Equipée de stationnements dédiés et constatant que certains salariés venaient travailler en deux roues, l’entreprise a alors envisagé de subventionner l’achat de vélo, « allant assez loin dans la réflexion », souligne Marc Canavaggia. « Sauf que des collaborateurs sont obligés, parce que le centre de Bordeaux est cher, de s'installer à 30 ou 40 km. Et qu’est-ce que je fais pour les salariés qui sont dans les bouchons tous les matins ? On s’est dit qu’on allait créer plus de frustration, parce qu’au final ceux qui vivent à Bordeaux sont déjà privilégiés et déjà viennent à vélo », développe le président.La flexibilité des horaires : « ça marche très bien »Abandonnant la piste vélo, l’entreprise a planché sur la flexibilité des horaires. « On a mis en place une charte télétravail de manière à bien encadrer, surtout pour garantir que le salarié travaille dans de bonnes conditions quand il est chez lui et qu'il ne va pas se créer des problèmes de dos parce qu'il n'a pas la bonne chaise, ou se créer des problèmes de stress parce qu'il n'a pas les bonnes connexions », explique Marc Canavaggia. Il ajoute : « On leur donne à tous des ordinateurs portables dernier cri. On essaie de faire en sorte qu’ils soient dans les mêmes conditions qu’au bureau, en essayant toujours d’avoir une équité au niveau de tout le monde. »Outre les cinq jours par mois de télétravail dont le positionnement à raison d’un jour par semaine est assez souple, Sunêlia a également mis en place la flexibilité des horaires de travail. Et même si cette flexibilité ne peut pas être la même pour tous les postes, « ça marche très bien » s’en félicite Marc Canavaggia. « Le collaborateur qui doit faire du référencement naturel, il peut le faire à 7 heures du matin. Celui qui reçoit des appels de clients qui veulent réserver leurs vacances, là, on est un peu plus soumis à des horaires commerciaux », explique le dirigeant. Il conclut : « On travaille par objectif et on essaie de laisser beaucoup d’autonomie. » Pour bénéficier de la prime sur objectif, « il y a une grosse partie qui est le travail perso de chacun. On est à peu près sûr d'avoir 60% de sa prime, si les objectifs sont tenus, et après, il y a une partie de la prime qui est liée à l'atteinte du chiffre d'affaires global. »SunêliaCréée en 2005Basée à BrugesEffectif : 23 collaborateursCA : Une quarantaine de campings représentant environ 100M€ de CA (hébergement)