Agroalimentaire : remettre le bien-être animal au cœur des enjeux - Premium

L'aéronautique, les sports de glisse, la filière bois et papier ou encore l'agroalimentaire. Tels sont les secteurs qui dominent le marché ici dans les Landes. Sur son site, le parc d'activités Atlantisud évoque un chiffre d'affaires annuel de trois milliards d'euros, en ce qui concerne la filière agroalimentaire. Parmi les grandes enseignes présentes sur le territoire, le groupe Aqualande, Delpeyrat ou encore la coopérative Maïsadour. Il y a quelques mois, cette dernière présentait sa feuille de route : Ambition 2030. Une stratégie avec des objectifs bien précis, avait annoncé Daniel Peyraube, président du groupe : « En tant que premier employeur du département des Landes, nous avons une responsabilité. Celle de maintenir la bonne santé du groupe, en restant attractifs mais aussi en adaptant nos pratiques aux enjeux environnementaux. »« Former nos producteurs et salariés » Le chef d'entreprise avait évoqué plusieurs piliers et affirmé : « Notre objectif aujourd’hui est de réduire les impacts dans nos champs, dans les transports mais aussi sur nos sites. » Une stratégie qui passe aussi par le bien-être animal rappelle aujourd'hui le groupe. « Dans le cadre de notre stratégie d’entreprise Ambition 2030 , le bien-être animal et la bientraitance animale sont des engagements majeurs. Depuis plus de 50 ans, nos équipes œuvrent et innovent pour des élevages adaptés aux besoins des animaux », souligne la coopérative dans un communiqué. Une stratégie qui passe par trois piliers : l'homme, l'animal et l'environnement. « Les femmes et les hommes sont un maillon essentiel à la mise en place de bonnes pratiques de bientraitance animale. Pour former producteurs et salariés à ces pratiques et améliorer leurs conditions de travail, notre groupe mène des actions de formation, de conseil et d’innovation. » En ce qui concerne les animaux : « ils doivent pouvoir se nourrir, s’abreuver, se mouvoir et exprimer leur comportement naturel en toute tranquillité. Pour cela, nous nous appuyons sur le Guide OCDE-FAO pour des filières agricoles responsables », évoque le groupe. « Ce document décrit les cinq libertés fondamentales pour le bien-être animal, selon les grands principes énoncés par le Farm Animal Welfare Council et repris par l’Organisation mondiale de la santé animale. » Concrètement, pour y parvenir, la groupe affirme vouloir collaborer et échanger avec des spécialistes du bien-être animal mais aussi développer une culture agro-environnementale. « Nous devons également accélérer nos diagnostics et audits internes et externes en matière de bien-être animal. » Des axes de travail qui seront confiés au Pôle Agricole, au Pôle Volailles, mais aussi au Pôle Gastronomie, QHSE et Développement Durable et Ressources Humaines chez Maïsadour.

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