Dinamika #21 : Les boissons très RSE d’Eragin Fabrika
Dans ce nouvel épisode de votre podcast Dinamika dédié à la RSE au Pays basque, direction Ayherre et la société Eragin Fabrika. Production solaire, gestion de l’eau, recyclage local des déchets - et bien plus - sont au menu.
Ce mois-ci, le podcast Dinamika pousse les portes d’un site de production pas tout à fait comme les autres. Cap sur Ayherre, au Pays basque intérieur, chez Eragin Fabrika. L’entreprise connue pour ses boissons sans alcool locales (Euskola, Pressoir du Pays basque) et ses bières (Abarratia, et depuis peu Bob’s beer) développe en effet en parallèle une stratégie RSE active. Notamment tournée autour d’un faible impact environnemental.
« Quand on a repris l’activité [ndlr: Elikatxo] en 2019, notre volonté était claire : construire un outil de production moderne, autonome, et responsable », résume Xalbat Seosse Oxarango. Le ton était donné.
Production bas-carbone
Ainsi, parmi les premières actions depuis son installation à Ayherre : la pose d’une centrale solaire de 2.500m² sur le toit de l’usine. « C’est notre premier investissement RSE, il symbolise notre volonté d’autonomie. » souligne le fondateur de la société. Avec 225 kWc de puissance, le site produit plus d’électricité qu’il n’en consomme, revendant le surplus au réseau. Une autonomie complète nécessiterait l’ajout de batteries, ce qui n’est pas encore le cas.
Sur l’eau, même exigence : un système interne de retraitement permet de réinjecter l’eau utilisée pour le nettoyage, le refroidissement ou le rinçage des bouteilles, avec pour objectif final de réduire de moitié les prélèvements. Un investissement de 120.000 euros.
Côté déchets, Eragin a installé des compacteurs pour les matières sèches (cartons, plastiques), permettant un tri à la source et une valorisation à 100%. Le tout est suivi, tracé, et désormais racheté.
Une boucle locale avec Bihur
C’est peut-être l’un des projets les plus emblématiques du site. À seulement 300 mètres d’Eragin, l’entreprise Bihur transforme les coproduits de la fabrication - marc de pomme, drêches de brassage - en farines pour l’alimentation humaine ou en poudre destinée à l’industrie plastique. « Avant, ces résidus étaient difficilement valorisables. Aujourd’hui, 100% de nos coproduits trouvent une seconde vie, et on ne peut pas faire plus circuit court que ça ».
On parle de tout ça - et bien plus - dans cet épisode de Dinamika.
