BizKor offre du temps à ses salariés pour aider les associations - Premium

Bizkor est une agence spécialisée dans l’intégration de solutions de gestion de la relation clients dans les entreprises (GRC ou CRM). « On est partenaire de Salesforce qui est le numéro un du sujet et nos clients peuvent être de tout secteur et de toute taille », explique son chief executive officer Julien Wagner. Depuis le Pays basque (siège à Urrugne) ou la Bretagne (antenne à Rennes), l’entreprise est présente dans un « triangle Bordeaux Toulouse Bayonne, plus le Grand Ouest, plus la région parisienne, ce sont nos terrains de jeux principaux mais on a des clients dans toute la France et même dans les Dom Tom », précise Julien Wagner. Ses missions portent sur « le conseil, la prise de besoins, le paramétrage, l’intégration avec des systèmes tiers comme la comptabilité ou la messagerie, la reprise des données des anciens systèmes ou encore la formation », déroule le dirigeant. Il ajoute : « C’est un système qui est 100% dans le cloud donc on n’a pas besoin d’être sur site. On y va en général pour les phases de lancement, d’ateliers et de formation. On essaie de diminuer la présence sur site à la fois pour des raisons humaines parce que je n’ai pas forcément envie que les consultants passent leur temps sur la route loin de chez eux, etc. et pour des raisons environnementales aussi pour diminuer notre impact carbone ».De l’argent et du temps pour aider les associationsBizkor a commencé à venir en aide aux associations très rapidement après sa création en 2016 en adhérant au mouvement de l’association américaine Pledge1percent. « On a marché un peu dans les pas de notre partenaire Saleforces, j’ai trouvé ce modèle philanthropique hyper intéressant même si j’étais tout seul au début. Plus on grandit, plus a commence à devenir intéressant en terme d’impact », indique le CEO. Outre le fait de s’engager à reverser 1% de ses bénéfices, elle a choisi également de donner 1% du temps des salariés à des associations « soit environnementales, santé, enfants, mais pas que. On a aidé aussi des associations qui font de la permaculture. Ce sont aussi les salariés qui vont porter leurs envies pour soutenir telle ou telle association. On aide depuis plusieurs années Chrysalide qui va s’occuper des enfants autistes. Mais on a aussi réparer des vélos à Bayonne ou encore ramassé des déchets sur la Rhune ou en Bretagne », illustre Julien Wagner.Chaque année les collaborateurs votent pour les trois associations qui bénéficieront d’un soutien financier « et on garde un peu d’argent pour un fonds d’urgence afin d’aider quand il y a une catastrophe quelque part dans le monde », précise Julien Wagner. « On essaie d’avoir le plus possible un impact territorial », analyse le CEO. Pour le crédit temps, les salariés disposent de deux jours offerts dans l’année par l’entreprise pour soutenir une association. « Le temps qu’on donne, c’est plutôt les antennes locales qui décident ce qu’elles vont faire localement et soit c’est fait en groupe, soit c’est fait individuellement », affirme Julien Wagner. Cet engagement (temps argent) représente un investissement de la part de BizKor d’environ 15.000 euros par an qu’ « on finance complètement », indique le CEO.« La difficulté est de faire entrer cela dans les agendas »Si l’initiative séduit les collaborateurs, « la difficulté est de faire rentrer cela dans les agendas parce que tout le monde est très occupé », répond Julien Wagner quand on évoque les freins à lever. Il ajoute : « Le challenge est de trouver la formule pour s’assurer que tout le monde le fait, ça n’a pas été toujours le cas tous les ans ». Pour faciliter les choses, l’entreprise propose désormais « des journées avec des actions collectives parce que tout le monde n’a pas de projet individuel à mener ou n’arrive pas à s’organiser en petit groupe, mais il faut le faire bien en avance », annonce le dirigeant. Une solution pour cette entreprise qui a aussi changé son rythme de travail hebdomadaire en adoptant la semaine en quatre jours (4x8 heures) depuis deux ans. Les collaborateurs peuvent poser leur journée off le mercredi ou le vendredi.Et « il faut au début du trimestre poser tous ces jours afin qu’on puisse assurer une continuité de service », indique Julien Wagner. Il déroule : « On n’avait pas de RTT, on travaillait pas mal et on sentait qu’il fallait faire quelque chose. L’idée, c’était de changer de paradigme et de dire qu’il n’y aurait plus une seule semaine dans l’année où je travaillerais cinq jours, avec un jour pour moi ou pour les autres. C’était un gros enjeu pour une société de service comme la notre, je ne connais pas d’autres entreprises dans notre secteur d’activité qui fait ça ». Julien Wagner résume : « c’est unanime, tout le monde est ravi. Mais ça oblige à être plus productif, plus efficace, plus conscient de ce que l’on fait chaque jour pour atteindre les objectifs ». Enfin l'entreprise propose aussi deux jours de télétravail par semaine possible. En matière de fidélisation des salariés, une formule qui marche ! Le dernier départ de l'entreprise remonte à un an et demi.bizKorCréée en 2016 Basée à Urrugne 21 salariés CA : 2 M€

BizKor offre du temps à ses salariés pour aider les associations - Premium

Sur le même sujet

Alliance Caoutchouc : semaine en 4 jours et intéressement so ...

Le Groupe ADRÉ soutient quatre athlètes pour les JO

Chez Strategir, le mécénat de compétences répond à une quête ...

ESS : Comment Util'Eco valorise le matériel informatique usagé

En images : la 2e édition de Résolution, au Palais des Congrès de Bordeaux